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#04 2001

#04 2001


Cette année 2001 fut sans doute l’une des plus compliquées du point de vue de la maladie par rapport à mon jeune âge. En effet j’avais 4 ans, et étais en seconde année de maternelle.

A titre anecdotique, j’attrapais une maladie bien connue pour les enfants de mon âge: la varicelle. Elle me cloua au lit un certain temps, avec une forte fièvre, et des démangeaisons incontrôlables.


Après l’anecdotique varicelle, la maladie inflammatoire se montra bien coriace. Elle attaqua au niveau des articulations. Mes articulations étaient enflées et perdaient en mobilité, se manifestant par de fortes douleurs et des boiteries. J’avais du mal à ma déplacer.

Les médecins de Clermont, décidèrent de pratiquer des infiltrations et de procéder à la pose d’attelles de posture sur certaines articulations.

Je sortis donc de l’hôpital avec une attelle au genou droit que je devais porter tout le temps, et une attelle au coude droit portée uniquement la nuit. Ces attelles bloquaient mes articulations, espérant ainsi retrouver leur étirement, car ces dernières restaient fermées.

Cela se passa très bien ,hormis quelques questions de mes camarades. Je peux comprendre leur curiosité, sauf qu’entendre toujours les mêmes questions peut vite se montrer lassant, voir irritant. Comment tu fais pour dormir? Comment tu fais pour t’habiller? Comment tu fais pour te laver? A la fin de cette douce mélodie répétitive, je ne répétais plus de réponses censées, mais amusantes, qui avaient le mérite de clouer le bec à mes camarades, et de me procurer une relative paix.

Je dors debout, je ne me lave pas, je m’habille par la tête. Rien de tel que l’humour pour clouer les becs.

Cela dura de longues semaines, avant que je ne fus libérée de ces attelles. Mon extension articulaire récupérée, j’eus droit à des séances de kiné. Heureusement celui-ci s’adapta à mon âge, et me proposa des exercices sous forme de jeux, et de petits parcours. J’avais droit à un minimum de 3 séances par semaine.


Au niveau des yeux cela ne fut guère mieux. Je connus des poussées inflammatoires, mais également un début d’hypertonie oculaire. En d’autres termes cela se traduisait par de violents maux de tête, des pulsions autour des yeux, et une vision auréolée des spots de lumières artificielles.

Hélas malgré les traitements (par voie orale: comprimés et par voie locale: collyres), cette dernière ne diminuait pas. Les médecins n’eurent d’autre choix que de m’opérer sous anesthésie générale. Une chirurgie pour glaucome à angle fermé de l’œil droit fut donc décidée. C’était la seule solution pour rétablir une situation normale et éviter que mon nerf optique ne soit abîmé, et donc que je ne perde la vue.

Aujourd’hui, l’opération est faite en ambulatoire, au laser, elle dure moins d’une heure et est presque indolore. Mais en 2001 j’étais trop jeune pour ne pas être sous anesthésie générale, car cela demande de la minutie possible seulement si le patient est immobile. Une petite fille de 4 ans est rarement immobile, surtout dans un milieu hospitalier déjà stressant.


Autant dire que ce soit pour des examens, des petites chirurgies ou des opérations plus importantes, j’ai été sous anesthésie générale un bon nombre de fois.


Note: Vous aurez peut-être remarqué ma légère absence, au niveau de cette chronique. Pas d'inquiétude, les posts continueront à être publiés régulièrement. Toutefois, il y aura une absence durant le mois de décembre. Le prochain post de cette série sera donc en janvier. Vous pourrez également retrouver l'intégralité de cette chronique (sur la partie enfance), en papier dès janvier.

Je vous dis donc à très vite.

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