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La Loire à vélo 2019

Avant le départ

Cet été pas de contrées étrangères en perspective, non, notre périple se déroulera bien plus proche de chez nous. Pas d’avion, pas de train, presque pas de voiture, notre moyen de locomotion principal sera… le vélo!

Notre destination? L’océan. Drôle de défi pour des vacances. Et pourtant ce fut le notre. Direction la France, et plus précisément la Loire. Notre but: faire la Loire à vélo, périple bien connu des français, et même des étrangers, comme nous avons pu le constater lors de notre voyage.

Nous sommes donc partis du point 0 pour nous rendre de base jusqu’à Nantes, mais finalement nous avons poussé le pied jusqu’à l’océan. Pour quelques kilomètres de plus, il aurait été décevant de ne pas aller jusqu’à la fin.

Nous avons donc parcouru environ 665 km, en huit jours. Autant vous dire qu’une telle expédition se prépare un minimum.

 

En amont de notre départ, nous avions prévu nos étapes d’une moyenne de quatre-vingt kilomètres, et l’hôtel ou la chambre d’hôtes où nous logerions. Non le camping n’était pas pour nous. Un minimum de confort tout de même.

Nous partions à trois, avec une voiture pour pouvoir transporter nos bagages, et éviter de se les trimballer sur les vélos. Chaque journée était divisée en trois à quatre étapes de vingt à trente kilomètres. Nous étions toujours deux à pédaler, alors que le troisième prenait la voiture, puis dans chaque étape de la journée nous changions. Ainsi nous parcourions dans la journée entre cinquante et soixante kilomètres.

 

Quelques semaines auparavant deux d’entre nous s’étaient préparés, pour ma part pas du tout. Et je l’ai vite regretté. Mes muscles ont souffert. Une bonne alimentation avant le départ peut également faire pencher la balance. Petit conseil: faîtes le plein de sucres (lents quelques jours auparavant, et rapides tout au long du voyage) pour éviter les courbatures ou crampes.

 

Une tenue adaptée est indispensable. Un cuissard vous permettra de limiter (et non éviter) les douleurs au postérieur. Pensez aux vêtements de pluie, au casque et à la crème solaire. Et dites adieux au bronzage uniforme. Le bronzage du cycliste est assez particulier.

Autre petite astuce: l’application Geovélo. Le parcours de la Loire à vélo est bien indiqué dans l’ensemble, mais cette application permet de vous guider si jamais vous avez un petit doute. Elle vous renseigne également sur d’autres balades à vélo basées sur votre localisation. De quoi découvrir du paysage pour les plus sportifs.

 

Nous sommes partis mi-août, par chance nous avons eu beau temps, sans avoir des températures caniculaires. Au contraire pour pédaler elles restaient très agréables (aux alentours de 20 à 25°), bien que certains matins la fraîcheur nous ait fait grincer des dents, mais quand on est en mouvement, celle-ci est vite oubliée.

Premier jour

Je vous le concède, quelles folles vacances. Mais quelle idée de vouloir faire la Loire à vélo? Encore une fois je me demande pourquoi j’ai accepté de suivre. Toujours est-il qu’en ce premier jour la motivation était à bloc.

 

Départ de Nevers, jusqu’à la Charité sur Loire, soit 27 km. Le temps est gris et il fait froid. Pas très encourageant pour la suite. Il est moins de neuf heures du matin et nous serrons les dents avant de nous élancer. Le début est facile, nos jambes sont en forme et nous sommes bien reposés. Nous voyons à peine la Loire sur cette parcelle, en revanche la majorité du chemin se fait sur piste cyclable, au milieu des champs.

Je ne peux que vous conseiller de passer quelques heures à Nevers, pour y visiter La Sainte-Bernadette, la porte du Crous ou encore le palais ducal. Sur cette étape un détour jusqu’à Apremont (de 11km aller-retour) est possible. Petit village de charme, avec un parc floral il vous donnera une impression de remonter le temps. Quant à la Charité, elle est connue pour son quartier du livre, où vous trouverez d’anciennes reliures, et de précieux manuscrits.

 

Deuxième étape de la Charité sur Loire jusqu’à Sancerre, soit 24 km. Le temps s’est réchauffé, encore une fois ça roule bien. Pause pique-nique au bord de la Loire.

Sur cette étape, vous verrez Pouilly, lieu fort apprécié pour son vin (à vous de goûter, et vous me direz des nouvelles du Pouilly fumé).

Si vous avez le temps, je ne peux que vous conseiller de monter sur les hauteurs de Sancerre. La vue est splendide, et vous pourrez y voir les terrasses de vignes.

 

Troisième étape, de Sancerre jusqu’à Belleville sur Loire et sa centrale nucléaire, soit 24km. Le chemin est plat, et la voie est agréable puisqu’encore une fois c’est en grande partie une piste cyclable, au bord de l’eau, d’un canal, ce qui rend le parcours encore plus agréable. A la fin de cette troisième étape de la journée, la fatigue se fait sentir chez tout le monde. Autant dire que la dernière étape va nous demander d’aller puiser dans nos ressources.

Belleville sur Loire se trouve à la frontière du département du Cher et du Loiret, elle est connue pour sa centrale nucléaire, que l’on peut bien observer à vélo.

 

Quatrième étape, de Belleville jusqu’à Briare, soit 25 km . Arrivée à Briare connue pour son pont canal (classé au patrimoine mondial). Petit village de charme, le canal donne une atmosphère très paisible, et bien agréable après une journée à pédaler.

Pause du soir à l’hôtel du Cerf. Tout le monde est fatigué, et les deux étages de marches ont failli nous être fatidiques. Heureusement la chambre d’hôtel est grande et confortable. Une bonne douche, repos sur les lits, puis balade à pieds dans Briare, au bord du canal et repérage de restaurants pour le soir.

Arrivé au premier restaurant celui-ci affiche complet alors qu’il est 19h, on nous en indique d’autres, mais la plupart sont fermés le mardi soir. On en repère un, mais décidons d’aller voir un autre au bout de la ville. Le menu ne nous plaît qu’à moitié, nous retournons à l’autre. Le restaurant Au Bord’eau vient juste d’accueillir un groupe d’allemands (que nous retrouverons d’ailleurs à notre hôtel ,eux aussi font la Loire à vélo). Il nous accepte quand même, mais refuse les clients suivants, leur demandant de revenir une heure plus tard. Le patron semble être seul à gérer la salle, le service et la cuisine. Il est vrai que la carte n’était pas très fournie. Il ne proposait qu’une formule composée d’un plat et d’un dessert avec café ou thé offert. Le gérant nous a offert l’apéritif avant de nous proposer les différents plats. Peu de choix, 5 à 6, mais un véritable régal. Autant dire que l’on sentait vraiment que c’était cuisiné avec soin. En dessert deux propositions, en plus des coupes de glaces/sorbets, signe que là encore la qualité l’emporte sur la quantité. Nous finissons la soirée le ventre rempli et les papilles satisfaites. La salle est grande, mais assez mal agencée. Au moins il y a de la place entre les tables. Le restaurant détient un fort potentiel. La décoration est simpliste, mais les tables carte du monde sont juste magnifiques. Le grand atout : l’humour et l’amabilité du patron, qui a su rendre notre dîner vivant, et nous a permis d’oublier l’attente. Bref, une bonne adresse pour se régaler, malgré une apparence pas toujours très accueillante.

Nous retournons vite à l’hôtel nous avachir sur nos lits. Il ne nous faudra pas beaucoup de temps pour tomber raides de sommeil.

 

Au final première journée de 95 km à vélo.

 

https://www.hotelducerf.com

https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g675433-d1338998-Reviews-Le_Bord_Eau-Briare_Loiret_Centre_Val_de_Loire.html

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Second jour

Le soleil brille dans le ciel bien qu’il fasse frais en cette matinée. La nuit n’a pas été aussi reposante qu’espérée pour ma part. Je sens la fatigue des muscles, et la journée à vélo risque d’être difficile.

Petit déjeuner copieux et délicieux à l’hôtel. Pâte à tartiner, crêpes, confitures faites maison, un peu de charcuterie, il ne manque que les œufs pour que le tout soit parfait. Superbe hôtel autant que pour ses chambres, le petit-déjeuner et l’amabilité et disponibilité du personnel.

Les valises sont chargées dans la voiture, nous sommes prêts pour cette seconde journée.

 

Première étape de Briare à Saint Gondon, soit 22km.  Durant cette étape, passage à Gien. Le mieux est de s’y arrêter quelques heures pour se balader dans la ville. Le musée de la châsse est un lieu mythique pour les amoureux de la châsse. Pour repartir de la ville, il faudra traverser la Loire par le pont ce qui peut s’avérer dangereux. La circulation à Gien n’y est pas aisée, et dans le centre les voitures peuvent manquer de vigilance. De plus cette partie est assez vallonnée, ce qui fera rapidement chauffer vos jambes.

 

Seconde étape de Saint Gondon à Sully, soit 21 km. Là encore quelques montées et descentes, avec le vent contre nous pour renforcer la difficulté. Arrivée au château de Sully, pour pique-niquer. Le château et son parc sont sublimes et méritent une visite.

 

Troisième étape de Sully à Jargeau, soit 30 km. Cette journée est vraiment celle des ascensions, courtes mais répétitives. Contrairement à la veille ce n’est pas plat, et les jambes en souffrent, d’autant plus avec les kilomètres de la veille.

 

Quatrième étape de Jargeau à Orléans, soit 25 km. Pas de chance le vent est contre nous et nous oblige à appuyer conséquemment sur les pédales. Les muscles chauffent et tirent. Quelques péripéties pour trouver notre chemin (car nous logeons chez de la famille, ce qui nous oblige à nous détourner quelque peu de l’itinéraire). Nous ne passerons donc pas dans le centre d’Orléans. Pas de grande soirée ce soir-là non plus, la fatigue nous terrasse.

 

Au final 98 km de vélo

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Troisième jour

Il nous faut retrouver l’itinéraire de la Loire à vélo. Cette étape se fera jusqu’à Meugn sur Loire, soit 27 km de vélo. Pas de grandes montées, un circuit relativement plat, mais le vent est encore là freinant notre progression.

La petite ville de Meugn reste une ville assez médiévale. Bordée par la Loire, son château est visitable (payant), ainsi que la collégiale attenante (gratuite)

 

Seconde étape de Meung sur Loire jusqu’à Muides sur Loire, soit 25 km de vélo. Le vent a forci, rendant difficile la progression. Le temps est couvert, et il fait frais.

Sur le chemin, Beaugency est la ville à ne pas manquer. Riche d’un patrimoine historique, de nombreux monuments sont à voir, si ce n’est à visiter.

 

Troisième étape, et dernière de cette journée. Direction Blois, soit 19 km. Le vent est encore contre nous, mais nous sommes relativement protégés. Le long de la Loire, sur la piste cyclable, vous pourrez observer de nombreux châteaux (château de Ménars, château de Chambord, et oui la Loire est connue pour regorger de châteaux). Honnêtement je regrette de ne pas avoir eu assez de temps, ni le budget qui va avec pour m’y arrêter et les visiter. La dernière parcelle quitte ce bien agréable chemin proche de l’eau et des châteaux pour rejoindre une parcelle plus désertique, où une haute butte nous protège des voies de circulations, mais pas du bruit, hélas.

 

Arrivée à Blois, et visite de la ville. Autant dire qu’elle est magnifique. Elle possède de nombreux monuments (comme son château, sa maison de la magie, et autres monuments religieux).

D’ailleurs nous profitons du château pour dîner dans un restaurant Les forges du château situé dans une rue adjacente. Nous sommes installés dans le petit jardin, l’ambiance est calme et paisible, les autres clients le respecte, et tous parlent à voix basse, pour ne pas rompre le charme. Le repas est juste succulent, de quoi nous redonner des forces.

L’hôtel Le Pavillon en revanche est moins accueillant. Suite à une erreur de réservation de la part de l’hôtel (qui avait compté une chambre de deux, au lieu de trois), nous nous retrouvons avec deux chambres. Ce n’est pas gênant, mais cela aurait pu être embêtant s’ils n’avaient pas trouvé une place. Les chambres sont spartiates et vieillottes. Le mot qui me vient pour les décrire: monastique. Mais pour une nuit cela fera l’affaire. Cette fois-ci le sommeil est plus tardif, il ne nous cueille pas dès notre arrivée à la chambre.

 

Au final 71 km de vélo

 

https://www.hotelrestaurant-lepavillon.com/fr/hotel-blois-centre-ville-pas-cher-le-pavillon-accueil.php

https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g187119-d3501732-Reviews-Les_Forges_du_Chateau-Blois_Loir_et_Cher_Centre_Val_de_Loire.html

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Quatrième jour

Il paraît qu’après trois jours les muscles s’habituent à l’effort, et que la douleur se dissipe. Si ce fut vrai pour les autres, personnellement mes muscles tiraient toujours autant.

 

Le réveil est difficile, les voisins ont été bruyants, et l’isolation est très mauvaise. Les poignées des portes sont difficiles à tourner pour verrouiller correctement les portes. Hélas le petit-déjeuner ne parvient pas à me remonter le moral. Le chocolat chaud est excellent, mais ni le pain, ni les croissants ne sont satisfaisants.

 

Première étape de Blois à Chaumont sur Loire, soit 20 km. Des pistes le long de l’eau, puis à travers champs. Encore quelques pentes « douces » histoire de ne pas perdre le rythme.

 

Seconde étape de Chaumont sur Loire jusqu’à Amboise, soit 22 km. Les cotes sont nombreuses, les jambes peinent, la souffrance est sur les visages. Parfois nous sommes forcés de mettre pied à terre. L’arrivée à Amboise se fait par le haut. C’est juste magnifique. Il faut bien vérifier la fonctionnalité de vos freins, car la piste continue mais en bas de la ville, et la pente est rude. D’autant qu’il faut slalomer entre touristes à pied qui ne regardent pas où ils vont, et voiture qui cherchent désespérément une place.

La ville regorge de monuments, et de petites ruelles à emprunter. Le coin mérite quelques heures de pause pour le visiter, si vous aimez l’histoire et le charme du médiéval. Un marché a lieu, vendant des produits locaux (dont des grimoires faits à la main), des groupes de musique jouent au pied du château. En revanche pour stationner la voiture il faut s’armer de patience, et attention au petit malin qui voudrait s’aventurer hors des signalisations car la police et la gendarmerie veillent.

 

Troisième étape jusqu’à Tours, soit 37 km. L’étape est un peu longue, et nous décidons de la couper en deux. Encore une fois les chemins sont agréables. Du moins jusqu’à l’arrivée à Tours. Cela reste de la ville, de la grande ville même. Et personnellement, sans aucune raison, je n’ai jamais eu d’affect pour cette ville. J’ai beaucoup de mal avec elle, mon feeling est mauvais. C’est avec soulagement que nous arrivons à l’hôtel.

 

Petite balade dans la ville. J’ai du mal à m’y sentir à l’aise. Mes jambes fonctionnent toutes seules, sans que je ne réussisse à apprécier la vue. Le dîner dans une crêperie O’22 rattrapera la soirée.

La chambre d’hôtel Le Criden sera également une bonne surprise. Elle est spacieuse, la salle de bain également, et la connexion wifi est excellente.

 

Au final 79 km à vélo.

 

https://criden-tours.com/

Cinquième jour

Rien de tel qu’un bon petit-déjeuner pour bien commencer la journée. Le plus complet depuis le début de notre aventure. Œufs, charcuterie, pain, viennoiserie, tout ce qu’il faut pour prendre des forces. Hélas le temps n’est pas trop de notre avis, et la pluie dégringole. Dans ces conditions impossible de renfourcher nos montures. Trop dangereux, notamment en ville alors que nous n’avons plus de freins. Tant pis nous chargeons tout dans la voiture, pour faire les étapes en voiture, et visiter. Enfin!

 

Premier arrêt au château d’Ussé. Beaucoup de marches étroites où les gens se croisent ce qui n’est pas très pratique. De plus la hauteur des marches rend l’ascension difficile pour les enfants. C’est encore un peu de sport pour nos jambes.

L’intérieur du château n’est pas visitable. Seul le chemin de ronde où se situe l’exposition sur la Belle au bois dormant l’est, ainsi que les parties annexes (écurie, sellerie, caves, prison). Honnêtement ce n’est pas le château que je conseillerais de voir si vous deviez en choisir un, mais cela nous ne le savions pas.

 

Second arrêt dans la ville médiévale de Chinon. Petit bourg peu animé pour un mois d’août, mais appréciable par son architecture. Balade dans de petites rues. Tout au sommet de la ville vous y trouverez son château et le reste de sa muraille.

 

Troisième arrêt à Saumur, notre destination pour la nuit. Hélas la pluie nous empêche de réellement profiter des merveilles de la ville. Nous apercevons brièvement le château, mais cela s’arrête là.

 

Nous logeons à l’hôtel Le Cristal. Les chambres sont grandes, et la salle de bain est séparée des toilettes, un grand plus croyez-moi.

 

Arrêt du soir dans un restaurant Le 7, à la décoration et couleurs modernes, ainsi qu’aux photos du cadre noir, pour la ville du cheval cela colle parfaitement. Les plats sont copieux, et le service rapide.

Petite déception de ce si mauvais temps, alors que j’attendais avec impatience cette étape, et encore plus déçue que lors du mois de juillet et d'août l’école nationale d’équitation et le cadre noir soient en partie fermée. La visite sera donc pour une prochaine fois.

 

Les étapes prévues de cette journée auraient dû être:  Tours/Villandry soit 21 km, Villandry/Château d’Ussé soit 20 km, Château d’Ussé/Candes St Martin soit 25 km, Candes St Martin/Saumur soit 15 km.

Un total de 81 km à vélo.

 

https://www.cristal-hotel.fr/

https://www.le7-brasserie.fr/

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Sixième jour

Rien de tel qu’un bon petit-déjeuner (l’un des meilleurs, avec celui de Tours, lors de ce périple) pour bien débuter la journée. Certes il n’y avait pas d’œufs, mais de la charcuterie, de la viennoiserie fraîche, et du fromage blanc maison.

En ce début de matinée une fine pluie était encore de la partie, mais suffisamment négligeable pour retrouver nos vélo.

 

Première étape jusqu’à Gennes, soit 25 km. Là encore de nombreuses haltes sont possibles pour ceux qui souhaiteraient visiter des monuments médiévaux.

La seconde et troisième étape ont été remaniées, car nous avons choisi de ne pas passer par Angers, mais d’atteindre Chalonnes sur Loire pour le soir, soit environ 58 km. La piste est agréable et relativement plate. Nous roulons à un rythme convenable, et la pluie nous aura vite déserté, sans nous embêter.

 

Ce soir, nous logeons dans une maison d’hôtes Beausoleil, chez Joëlle et Claude Perrault Meskens. Le rez de chaussée est magnifique, dommage que seul le premier étage nous soit accessible. Il comporte deux chambres, une grande salle de bain, et un salon pour le petit-déjeuner. La maîtresse de maison est très accueillante et chaleureuse. Elle nous indique les curiosités du village, et nous donne quelques adresses pour manger.

Petite visite du bourg, qui se fait plus ou moins rapidement, avec là encore quelques ruines à visiter, puis dîner en terrasse dans Le bistrot des quais, au bord de la Loire. Le cadre est idyllique, et le soleil couchant magnifique.

 

Au final 83 km à vélo.

 

http://www.chambres-beausoleil-chalonnes.com/

https://www.bistrotdesquais.com/

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Septième jour

Petit-déjeuner classique, avec pain et croissant, jus d’orange pressé et boisson chaude. Nous voilà repartis par cette journée jusqu’à Nantes.

 

Première étape à vélo jusqu’à Montjean sur Loire, soit 15 km. Une étape très agréable, car la piste cyclable passe sur une île où nous ne rencontrons aucune circulation. Juste des fermes, et des champs.

Seconde étape jusqu’à Ancénis, soit 25 km. Il est possible de faire une pause au château, mais ce dernier est en restauration, seul l’extérieur sera visible.

Troisième étape en vélo jusqu’à Mauves sur Loire, soit 25 km. Je connais un regain d’énergie, mais jambes pédalent toutes seules, et nous filons. Seul un passage d’un pont nous cause quelques frayeurs. En effet la piste cyclable est sur le trottoir, qui n’est pas très large, les voitures passent vites, et les camions nous frôlent.

Quatrième étape jusqu’à Nantes, où nous dévions quelque peu, afin de nous rendre chez des amis où nous logerons, soit 19 km, avec une jolie cote pour achever la journée.

 

Au final 83 km à vélo.

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Huitième jour

Dernier jour de vélo! Dernière étape avant l’océan! Ce soir nous allons pouvoir nous baigner! Rien que cela ça remotive les troupes.

 

Première partie jusqu’au bac peu après Couëron, soit 22 km. Cette première partie dévie quelque peu de l’itinéraire classique, puisque nous avons logé chez des amis, nous devons rejoindre l’itinéraire, et pour cela nous passons dans un parc au bord de l’Erdre. C’est magnifique. Petite forêt au bord de l’eau dans le calme, mais ce n’est pas une raison pour se laisser porter. En effet cette partie ressemble à du VTT, le terrain est assez accidenté, entre cailloux et racines. Nous empruntons une partie de la ville de Nantes, au bord des quais. Cette partie de la ville est sublime, et nous fait presque oublier qu’il s’agit d’une grande ville. Tout respire la nature. Honnêtement cela donne envie de visiter davantage cette ville que je devine posséder de multiples visages.

Seconde partie jusqu’à Cruaudais, soit 27 km. Cela commence par l’emprunt du bac (gratuit) pour traverser le fleuve et être déposé sur la rive gauche. Pour certains il était temps d’arriver. Les derniers kilomètres tirent, et une journée supplémentaire aurait été impossible.

Ultime étape vers l’océan. Direction St-Brévin, soit 25 km. L’énergie est là, on sent que la fin approche. Petite montée au départ, puis du plat. Quelques demi-tours, car si les panneaux indicateurs sont présents, ils ne sont visibles qu’au dernier moment. La piste cyclable se fait plus fréquentée. Nous profitons de la vue imprenable et impressionnante par sa hauteur du pont de Saint-Nazaire.

 

Et enfin c’est l’arrivée! Photo devant le panneau, et diplôme remis par l’office du tourisme! La Loire a fini sa course, elle s’est jetée dans l’océan, et nous nous avons achevé notre périple. Désormais l’océan nous tend les bras. Enfin c’est ce que nous pensions. L’océan est en marée basse, il faut beaucoup marcher pour espérer se baigner, d’autant qu’il ne descend pas énormément, donc impossible de s’immerger dedans. Ce qui n’est pas forcément un mal. En effet la zone est très industrielle, et de nombreux panneaux indiquent que l’eau a de forts risques de pollution, et donc qu’il est déconseillé de s’y baigner.

Reste la ville à visiter. De taille très modeste, elle n’est que peu touristique. Pas de grandes affluences de touristes, ni même de boutiques souvenirs. Une conserverie, un bar tabac, et c’est tout. Les restaurants sont plus nombreux, mais là encore vite complets. Mieux vaut penser à réserver, ou à venir très tôt. Pour notre part c’est un arrêt dans un restaurant Le Chalut pour manger des produits de la mer. Huîtres, friture, et autres crustacés au programme.

L’hôtel Le petit Trianon quant à lui est correct, avec des chambres de bonne taille, même si toutes les lampes ne fonctionnaient pas.

 

Au final 74 km à vélo

 

https://www.hotelsaintbrevin.fr/

https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g1080872-d4353660-Reviews-Le_Chalut-Saint_Brevin_les_Pins_Loire_Atlantique_Pays_de_la_Loire.html

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Neuvième jour

Définitivement pas le meilleur petit-déjeuner. Juste du pain et des croissants, pas une seule touche de salé. Heureusement que nous ne reprenons pas le vélo. Non, aujourd’hui c’est matinée de « profitance » à la plage. Là encore l’eau est loin et glacée, c’est donc marche dans le sable, puis quelques boutiques, pour ramener quelques conserves de poisson.

Nos vacances s’achèvent par un déjeuner de moules/frites dans le restaurant le Galion. Après cela nous reprenons la route (en voiture cette fois-ci), direction la maison.

 

https://www.facebook.com/Cr%C3%AAperie-Le-Galion-Saint-Br%C3%A9vin-Les-Pins-44-323887724363310/

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Petite conclusion de ce voyage

Tout d’abord je ne me serais jamais crue capable d’une telle aventure. Je suis partie assez confiante, sans entraînement. Quelle grave erreur! Heureusement que la voiture était là pour nous reposer. Si vous partez pour ce périple pensez à vous entraîner, ce n’est pas si facile que ça. La fatigue va s’accumuler au fil des jours, et même si la majorité du chemin se fait sur du plat, il y a des cotes, qui sont ardues pour les jambes bien entamées. Le vélo électrique aurait sans doute pu être une solution alternative (encore faut-il vouloir y mettre le prix pour avoir l’autonomie nécessaire).

Certains passages peuvent s’avérer compliqués, par leurs pavés et leur étroitesse, de ce fait ceux qui partent avec des charrettes ou des enfants devront parfois improviser. Prudence aux parcelles partagées avec les autres véhicules, car ces derniers ne font pas toujours attention. Les passages de ponts peuvent aussi être délicats.

Concernant les panneaux indicateurs, dédiés aux vélos, les kilomètres affichés ne sont pas toujours justes, il vaut mieux ne pas s’y fier. De plus certaines parcelles sont assez obscures, et l’on peut émettre un doute sur le chemin emprunté (d’où l’utilité de l’application Geovélo).

Enfin le désavantage de partir à trois, avec roulement en voiture, est le fait que nous ne voyions pas tout. En effet celui en voiture, ne verra pas certaines parcelles, mais au moins cela a l’avantage de permettre de se reposer, et de ne pas se charger. Pour ceux qui désirent prendre leur temps et visiter réellement (ce que nous n’avons pas vraiment fait, nous roulions plus qu’autre chose), il faudra prévoir plus de temps, mais également un véritable budget pour les visites. Sans parler de toutes les caves qui ne manqueront pas de vous tenter. Parce que oui la vallée de la Loire regorge de vignerons.

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