Pires touristes
Ils arrivent par hordes. Bruyants et irrespectueux, prenant possession des lieux communs comme s’il s’agissait de leur propre maison, comme s’ils étaient seuls. Poussant, parlant fort. Les photos sont leur passion, n’hésitant pas à braver les interdits, dégrader le lieu, pour avoir le meilleur cliché. Ne baragouinant pas un mot d’anlais, ils restent entre eux, et se montrent autoritaires avec les locaux. Comme si tout leur était dû. Les Chinois sont les pires touristes.
Longue est la route
La route 1 fait le tour de l’île, c’est la route principale. Elle doit donc être accessible en tous temps. Elle passe par divers paysages. Montagnes, bord de mer, pleine campagne. Rouler cinquante kilomètres sans rencontrer âme qui vive est normal, et le trajet peu donc être long. Heureusement que le paysage fait un magnifique décors. La vitesse est limitée à 90km/h, et les feux de croisement doivent être allumés par tous temps, de jour comme de nuit. Bien évidemment le revêtement n’est pas idéal, souvent en graviers tassés, et les projection sont régulières, d’où de belles frayeurs lorsque l’on a une voiture de location, car les pets sont rapides.
Si le décors de cette route est époustouflant, et la circulation rare, il est interdit de s’arrêter sur la route, même s’il n’y a pas de parking aux alentours. Parfois c’est très frustrant, mais compréhensible. On ne s’arrête pas au milieu de la route, cela est juste du bon sens.
Rares sont les motos, je n’en ai d’ailleurs vu aucune.
La route est jonchée de nombreuses stations météo. Et ils tiennent un site sur la météo du pays, les conditions de la route, le vent, le verglas et tout ce qui est nécessaire de savoir, en temps réel. Très pratique, et à consulter avant de prendre la route.
Vie courante
Une petite île où l’islandais est la langue nationale, et pourtant obligée de s’ouvrir au monde, tous parlent parfaitement l’anglais, et ce dès leur plus jeune âge. Dès la maternelle pour les petits. D’ailleurs les enfants vont seuls à l’école. A pieds ou à vélo. La taille de leur ville permet de faire confiance, et les délits y sont presque inconnus.
On dit que les français se retrouvent au café, les Irlandais au pub, les islandais eux vont à la piscine. Elles sont partout. Chauffées par géothermie, avec une eau naturelle, sans chlore. Il est accepté sociologiquement parlant de s’incruster dans une discussion à la piscine. D’ailleurs si les islandais ne vont pas à la piscine, ils vont à la salle de crossfit, dont ils sont les champions. Femmes comme hommes, sans différences, dès le collège.
Un beau pays, autant pour les énergies, que pour la mentalité d’une égalité parfaite. Entre toutes les classes.