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  • Photo du rédacteuremily daubry

Le Connemara Jour 4

Dernière mise à jour : 16 sept. 2019

Le Connemara – Jour 4


Quatrième jour plein de surprises. Le temps est grisailleux, mais le temps de prendre notre petit-déjeuner, le soleil est apparu.


J’attends ce jour depuis le début des vacances, car petit rituel de vacances, je me réserve une demi-journée pour une balade à cheval. Pour celle de l’Irlande, j’ai choisi les terres du connemara, sur un poney de cette race. Le centre équestre où je me rends est assez petit, quelques box pour les chevaux, des paddocks, une carrière, une sellerie. Rien de bien extraordinaire.

Le club est surtout tourné vers le CSO, et peu habitué à l’extérieur, notamment aux randonnées, donc des montures peu endurantes. La balade durera 1h30. Malgré tout, mon poney est tout sauf peureux. Jamais il n’a été regardant. Pour commencer petite détente en autonomie dans la carrière, le temps que le moniteur prépare sa propre monture. Il me file d’office une cravache, aide dont je ne suis pas habituée, car je monte sans. L’avoir dans ma main me gêne quelque peu, mais il paraît que l’on s’y fait. Mon poney connemara a une bonne tête. Il doit toiser aux alentours d’1,45 mètres, et est gris. Il a un pas actif et un trot très agréable, son galop est très énergique et bondissant. Il répond à chacune de mes sollicitation, avec rapidité.

Une fois tout le monde en selle nous partons. Seule avec le moniteur. Il nous faut à peine dix minutes pour avoir pris de l’altitude et quitté la route. Nous sommes désormais dans les vallons du connemara. Nous marchons dans l’herbe, libres. Je ne suis pas habituée à ma balader sans chemin tracé. Je suis davantage une confirmée de la forêt. Nous ne tardons pas à trotter et galoper. Mon poney est vraiment dynamique, mais c’est très agréable. Voyant que je maîtrise à peu près, il me propose de sauter un petit muret de pierres qui traverse la colline, comme il y en a tant en Irlande. Je lui explique que je n’ai jamais sauté, je suis davantage cavalière d’extérieure, mais je veux bien essayer. Bon clairement je n’aurais pas dû. Mon poney est un habitué du saut. A peine lui ai-je demandé le galop qu’il me prend légèrement la main, et bondit. Je me suis littéralement envolée de la selle, sous son coup de saut. Pour finir dans l’herbe. Et là je n’ai jamais autant aimé le temps humide de l’Irlande et son herbe gorgée d’eau, spongieuse à souhait, ce qui a fortement amorti ma chute. Je m’en suis tirée avec juste un hématome au biceps gauche (là où ça avait tapé), qui a mis tout de même bien trois mois à se résorber entièrement.

Je garde tout de même un magnifique souvenir de cette balade. Mon poney était très agréable, réactif, et volontaire. Et les paysages étaient juste fantastiques. Remplis de couleurs, perdus au milieu de nulle part, aucune âme vivante aux alentours. Juste le moniteur, moi et quelques moutons. Dommage que mon anglais soit assez limité, mais nous avons tout de même réussi à avoir une discussion convenable.



Après cette balade équestre, j’ai retrouvé mes parents, pour continuer à arpenter les terres du connemara, à pied cette fois-ci, et après un passage dans une pharmacie pour une pommade.

Le connemara fut vraiment mon moment préféré. Je ne le dirais jamais assez mais les paysages sont fantastiques. Au milieu des terres vallonnées des petites étendues d'eau se forment. C’est une nature très sauvage. Vert de l’herbe, gris des murets en pierres, bleu de l’eau se mélangent, sans que cela ne soit criard. Au contraire ici tout s’harmonise, sans forcer sur les contrastes. En revanche aucun sentier n’est tracé, c’est au promeneur de se guider à l’instinct.



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