Agitation
La capitale se découvre sous un ciel grisonnant. Des tours en béton, au style moderne. De grands axes routiers, parfaitement parallèles et perpendiculaires. Retour à la ville, à la population. Beaucoup de circulation, difficile d’imaginer qu’il s’agisse encore de l’Islande. Aspect agressif du pays, après tant de jours de solitude.
Déambulation dans les rues, pas de but précis. J’aperçois Perlan, musée des origines de la ville. Entouré d’un parc, bref retour au calme.
Direction la cathédrale, Grande tour élancée de béton. Architecture imposante, carillonnement des cloches étonnamment doux, mélodie de l’orgue. Tellement différent. Errance dans les rues touristiques, derniers achats, pauses gourmandes.
Eléments
Descente au front de mer, combat contre le vent. Les vagues viennent se briser contre les digues en pierres. Ballet des oiseaux qui jouent avec les courants. Au loin, aperçu des volcans et de l’autre facette de l’Islande. La vraie.
Echanges
Si la capitale ne m’a pas séduite par mes déambulations, l’auberge fut un lieu d’échanges. Que de plaisir de pouvoir partager. L’anglais est hésitant, mais il s’affirme. Satisfaction de comprendre, mais il y a encore des efforts à faire. Comprendre qu’il ne faut pas traduire, mais énoncer un concept. Gymnastique du cerveau pour exprimer l’idée. Finalement de plus en plus aisément.