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  • Photo du rédacteuremily daubry

J5 La montagne qui fume

Dernière mise à jour : 23 nov. 2019

La montagne qui fume

Changement de paysage radical. Le Nord est plus aride, plus désertique. La végétation y est rare, au lieu de cela, la montagne est vide. Juste des cailloux, des pierres volcaniques. Et la neige. Les conditions météorologiques elles-mêmes sont plus difficiles. Alors que le froid règne, la montagne fume, elle bouillonne. Au milieu de ce rien, sous les tréfonds de la Terre, ça fusionne. Par des crevasses, l’eau brûlante remonte à la surface, dégageant d’âpres fumées au parfum de souffre. Eau à plus de 100°C, contre température extérieure négative. Le contraste est partout. La terre se colore de rouge et d’ocre. Terre glaireuse. Des volutes de fumées s’échappent ici et là.



Bois morts

Quelques mètres ou kilomètres plus loin, la nature se meurt. Tout est noir. Les pierres, lave séchée, forment d’étranges sculptures. Erosion volcanique, alors qu’autour d’elle tout est désolation. Le bois est mort.



Les instants de la mémoire

Au loin sur la droite, la montagne fume toujours. Alors que sur la gauche se profile le lac Mytvan. Source de vie au milieu de cette nature stérile. Bleu, resplendissant. La route déjà peu fréquentée, le devient encore moins. Elle longe l’eau, montant et descendant, afin de mieux en apprécier le charme. Charme éphémère, charme d’une vision, gravée dans la mémoire. Sentiment de quiétude, jamais retranscrit par l’image. Les parkings sont rares, et jamais bien placés, comme pour nous narguer. Nous étrangers n’auront que quelques heures le privilège d’observer le lac. Conservé bien jalousement par ses habitants.

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