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  • Photo du rédacteuremily daubry

J3 La beauté de la nature

Dernière mise à jour : 23 nov. 2019

Longue est la route

Conduire est un spectacle en soi.

Les paysages défilent, plus beaux les uns que les autres. Mais il faut garder les yeux sur la route, et espérer un parking pour immortaliser le paysage. Hélas ils sont rares et souvent peu pratiques pour les citadines.

Garder son attention sur une route presque unique, garder son attention alors que la radio fait totalement défaut. Pas de fréquences. En revanche de nombreux animaux. Attention aux rênes et moutons touffus, qui traversent sans se presser.


Brume et soleil

Il y a des jours où l’on voudrait se terrer chez soi. Mais qu’est ce qu’un chez soi? C’est loin devant soi, sur la route. Pourtant la pluie n’est en rien engageante. Les nuages sont bas, cachant les sommets. En Islande il fallait s’y attendre. Devant le paysage est caillouteux et mousseux. Paysage de lave cristallisé, que le lichen aura colonisé. Ambiance venue d’un autre monde.

Soudainement le ciel se dégage. Parfait pour une randonnée. Le chemin grimpe et il fait rapidement trop chaud. Il faut se découvrir. Au sommet, une cascade entourée de végétation aux couleurs automnales. Sur la descente, le corps se refroidit, il est temps de renfiler les couches.



Ascenseur émotionnel

Puis vient le moment tant attendu, la visite si espérée. Arrivée dans une tout autre atmosphère, celle de la glace. Moment de grâce, paysage féerique. Entre bleu de l’océan, du ciel et de la glace. Hélas vite ramenée à la réalité, la douloureuse. Un morceau de glace se décroche. Signe évident du réchauffement climatique. En moins d’une heure, j’aurais assisté à la disparition du plus gros morceau de glace flottant ici. Triste constatation. Mon cœur cri sa peine.



Grâce ultime

Suspension du temps. Mes yeux viennent d’apercevoir un mouvement. A peine perceptible au début. Si lointain. Pourtant elles sont là! Les otaries. D’abord une seule, puis tout un groupe. Nageant, inconscientes, cohabitant avec les bateaux. Sans se soucier de la marée humaine qui les observe à peine, trop obnubilée par les glaçons, elles poursuivent leur vie. Instant suspendu, gravé dans ma mémoire.



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