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  • Photo du rédacteuremily daubry

Arrêt N°2 Triste Turku

Triste Turku


Comme à la maison

Dans le bus, le goût de ce départ est amer. Comme un échec. Un déchet que l’on jette, sans même nourrir.

J’arrive dans un lieu inconnu et imprévu. Turku, deuxième grande ville, tout en restant à taille humaine, soi disant. A voir.

Pause dans un café, devant chocolat chaud et tarte au citron meringué. Il faut ça au minimum pour me redonner des forces, et partir sur une note plus positive.

L’auberge est un lieu chaleureux, tenu par Netta, grande bavarde, qui nous accueille avec gâteaux, thé, café. Tout de suite le contact passe, d’autres colocataires se joignent à la discussion. C’est un peu une grande famille. On parle voyages, spécialités de nos pays, études, culture. Un véritable échange, qui se poursuit jusque tard dans la nuit. Une petite maison, avec huit lits, mais rarement tous occupés en cette période. Un lieu que l’on ne peut qu’adopter. Un véritable baume au cœur avant de démarrer la visite de la ville.



Oh triste visage

Réveil, et petit déjeuner en compagnie d’une Thailandaise, idéal pour discuter, et échanger nos adresses.

Dehors, il fait gris. La pluie menace. Balade dans la ville. Le temps est triste. Eglise orthodoxe, place du marché, désert, ville fantomatique. Quelque peu déprimant. Passage dans les halles. Bâtiment en pierres rouges, plein de chaleur. L’intérieur est en bois coloré, finement décoré. Les pâtisseries m’en mettent plein la vue. Elles débordent d’originalité, et attirent l’œil. Tout donne envie. Déambulation le long d’un canal, en direction de la cathédrale. L’intérieur est sombre, mais l’orgue brille de splendeur, étincelant. La mélodie résonne dans l’édifice. Suspension du temps. Je pourrais rester là assise, à l’écouter durant des heures. Ce son si profond, si organique est si envoûtant.

Sortie sous la pluie, retour à l’auberge pour du repos. Je suis trempée. Repos à lire, au calme. Comme à la maison.

La pluie s’est calmée, pour faire place à un vilain crachas. C’est l’heure de repartir. Balade sans but dans cette ville qui aura du mal à me séduire. Trop d’habitations? Pas assez de points de vue? De lieux emblématiques? De charme? Difficile à dire. Se réchauffer dans un café, après avoir parcouru les ruelles, puis retour en soirée à l’auberge.

Non Turku ne m’aura pas éblouit.



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