16 juillet
Après une courte nuit, petit-déjeuner. Petit déjeuner continental, avec un genre de pain (bien loin de notre baguette), et pas de lait. Le changement est radical. A coté de nous, les Japonais mangent du poisson et riz (ainsi que d’autres aliments non identifiés).
La journée commence, et nos premières visites avec. Nous partons à pieds, sous un soleil de plomb (qui dépasse les vingt degré alors qu’il n’est que neuf heures). Quelques nuages sont dans le ciel, mais trop peu pour espérer une température supportable. D’ailleurs il ne tardera pas à faire plus de trente degrés, mais avec cette chaleur étouffante du Japon (bien loin des trente degrés français avec leur petit air rafraîchissant). Sur le chemin, on entend les cigales chanter, de manière presque assourdissante, et sans cesse.
Premier arrêt: le Château d’Osaka, château connu (notamment pour les guerres qu’il y a eu entre différents clans samouraïs). Aujourd’hui, le château est une reconstruction de son époque de gloire. Nous déambulons dans le parc, puis visitons le château (dans lequel des pièces de collection de l’ère féodale sont exposées). Le sommet offre une vue panoramique fort appréciable. Le déjeuner s’effectuera dans le parc, prêt d’un étale de nourriture (ou comment apprécier que ce soit si peu cher là-bas).
Balade dépaysante dans les rues de la ville. Loin de routes de circulation, place aux rues piétonnes. De chaque coté des petites boutiques fleurissent. Le paysage lui est très chargé, rempli d’informations, d’affiches.
Puis au détour d’une ruelle, entre deux échoppes, un genre de petit temple/mini-sanctuaire. Loin de l’agitation, et du peuple, rencontre avec des tanukis fictifs.
Le soir, en bas de l’hôtel, moment imprévu. Les festivals fleurissent en été au Japon. A Osaka c’est soir de fête. Des japonais viennent nous voir et entament la discussion. Ils vont chercher toutes les personnes qui parlent anglais afin de nouer le dialogue. Ils nous intègrent totalement, et nous offrent à manger et à boire, sans rien demander en retour. Magie de l’instant, de la rencontre. C’est ces petits moments qui rendent le voyage magique, unique.
